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Cinéfilou – hors-série – MandElba

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Parce que bon, hein.

Autant se faire plaisir quand on peut.

donc ça va d’une comparaison Stringer/Mandela à une question golmon sur Pacific Rim, en passant par James Bond, Green Lantern et un super clash avec Morgan Freeman (non, pas du tout), sans oublier la « question qui tue » à la fin. Tout ça en moins de 10 minutes. That’s what she said.

et pour ceux qui se demanderaient, ça a bien eu lieu le 02/12, donc exactement 3 jours avant la mort de Nelson. Chacun en conclura ce qu’il en voudra.

lachédékom si vous kiffez le uc’ à Spleenter

et ça c’est pour les fans de The Wire :

ici

et là-bas

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Classé dans cinoche, hors-sujet, Interview (et ouais mon pote !), série

Cinéfilou

A la demande générale de toi tout seul, voilà ce que je retiens. Ce n’est pas un top, c’est encore moins un bilan et surtout pas une analyse. Certains films sont là parce qu’ils le méritent, d’autres c’est l’inverse, et d’autres je les ai juste oubliés.

Warrior
Pour la prestation de Tom Hardy, essentiellement. Totalement bestial, avec une violence contenue qui peut péter à tout moment, et des fêlures sur la conscience qui le parasitent jour après jour. Après c’est un peu le même syndrome que The Fighter, c’est pas tant un film de sport de combat, c’est surtout un drame familial avec ça en toile de fond. Mais contrairement à The Fighter, ça n’empêchera nullement le film de devenir totalement sauvage sur les 45 minutes de fin, où le tournoi a finalement lieu. Alors là n’étant pas trop spécialiste du MMA je peux pas dire si la façon de filmer les combats est réaliste ou fantaisiste, mais ce qui est sûr c’est que la brutalité est transmise à l’écran. C’est pas de l’escrime, c’est je te fonce dessus et si tu lèves ta main tu dis au-revoir à ton épaule. Toutes les scènes de Hardy avec Nick Nolte (son père & entraîneur, ex alcoolique) sont évidemment tristes et belles, Joël Edgerton se fait d’ailleurs un peu éclipser, mais il ne démérite pas. Et y’a bien sûr le combat final, sur une musique appropriée.
Et l’habitude de Hardy pour clôturer ses combats est juste magique : il couche son adversaire en moins de 2 minutes, le met K.O en s’acharnant sur lui au sol, et fout un chassé dans la porte de la cage avant même que l’arbitre ait fini le décompte, en se barrant sans saluer le public. Un gimmick à l’image du mental du perso : il a pas le temps pour vos conneries. Cela présage du très très bon pour le prochain Batman où il incarnera le légendaire bad guy Bane.

Drive
C’est très rare que je kiffe un film juste pour son ambiance, et pourtant ça doit bien faire 5 ans que j’ai pas vu un seul long-métrage en étant sobre. Mais là, c’est vraiment ça. Y’a des plans magnifiques, des ralentis qui normalement me ferait atrocement chier mais qui m’ont scotché, bref, c’est l’anti fast & furious, et après tout pourquoi pas. C’est juste dommage que beaucoup d’attardés se soient pignolés dans la presse en disant « chef d’œuvre de l’année », parce que c’est pas le cas et ça a déçu pas mal de gens du coup. C’est juste un film noir très stylisé, avec des acteurs classes dedans. Concernant le principal, Ryan Gosling, bah pour un mec qui a si peu de répliques ça passe crème, t’as même l’impression de voir un film de Kitano à certains moments, sauf que la marche à pied fait place à la conduite.
Le petit bonus : si t’as vu le reportage « Caïds des cités, le nouveau visage du grand banditisme » tu pourras t’amuser à comparer la course-poursuite du voleur de voiture Renard avec la scène d’intro du film où le driver se retrouve exactement dans la même position (débouler juste en face d’une voiture de keufs et taper l’esquive avec brio)

Thor et Captain America
deux des pires films de super héros qu’il m’ait été donné de voir ces derniers temps. Le premier aligne des gags dignes de Godefroy de Montmirail (thor découvre le coca, thor se prend une seringue dans le cul, thor découvre le taser, thor se prend deux fois de suite un camion dans la gueule) avec pour grand méchant un type qui semble être élie semoun avec un casque cornu sur la tête. Le second a un passage de comédie musicale, et une fin tellement mal écrite qu’involontairement, on nous présente un héros qui sort de son hibernation en 2011 et qui est toujours puceau, puisque comme il le dit lui-même, avant sa transformation, les femmes ne lui parlaient pas, et après, bah il a pas le temps, c’est la guerre. Chapeau les mecs.

crazy stupid love
le « feel-good-movie » de l’année, comme on dit en Papouasie. Gosling qui joue les Hitch avec Steve Carell c’est très bien, le côté American Beauty version comédie légère passe crème, en gros c’est une famille totalement névrosée (père, mère, fils et baby-sitter compris), où tu sais jamais qui est le plus à l’ouest, mais filmé avec tendresse, sans cynisme. Très vaudeville à certains moments, avec en plus une petite surprise à la fin qui est amenée suffisamment discrètement pour que tu te dises « ah mais ouais bien vu putain ». Un film qui met de bonne humeur, c’est pas tous les jours que ça arrive.

tintin
alors je pourrais dire que Hergé est un génie avec un côté taquin en citant tintin au congo, mais on a tous passé l’âge et il est probable qu’il fut également antisémite, non pas que ça rattrape quoique ce soit, mais si ça a pas empêché Spielberg de kiffer sa race (no jeu de mot) en filmant ses fantasmes en motion capture, pourquoi pas. Je n’ai pas vu ce film et je n’ai pas vu avatar non plus, ça ne m’empêchera pas de penser que c’est indéniablement de la merde faite par et pour des gens qui confondent ciné et parc d’attraction. Barrez vous au futuroscope et laissez les grandes personnes bosser bande de cons.

hugo cabret
Scorsese qui fait un film pour enfants en 3d, ça laisse dubitatif. Sauf que c’est pas vraiment pour les gosses, c’est juste que les héros sont des enfants, nuance, et la 3d est, ô miracle, utilisée à bon escient pour embellir certaines scènes. Après si tu attends le Scorsese des Affranchis, Casino ou Taxi Driver et Raging Bull, il est clair que tu rendras ton déjeuner dès le premier quart d’heure. Mais quand le perso joué par Ben Kingsley se révèle être Georges Méliès, alias monsieur papa du ciné ou presque, on comprend où Martin a voulu nous emmener. C’est juste un cinéaste qui vieillit et qui nous dit voilà, à la base, ça c’est la raison pour laquelle j’ai voulu faire ce métier, pour faire rêver. Hugo qui a des étoiles dans les yeux devant Kingsley, c’est Scorsese lui-même. Bon en plus y’a Chloe Moretz, alias Hit-Girl de Kick-Ass, elle a un passe droit à vie ici (et dans les fantasmes malsains d’un pote à nous, mais c’est pas le sujet). Un film qui repose sur un principe simple, le cinéma, c’est aussi retrouver son âme de gosse attardé qui est ébloui par des trucs qui lui en mettent plein la vue. Si tu as perdu ton âme d’enfant, tu peux te bourrer la gueule et te droguer devant le film, ça marche aussi.
En tout cas c’est déjà bien mieux que son remake du mythe d’Oedipe à Atlantic City dans sa série de merde. Parce que jusqu’à preuve du contraire, Scorsese qui veut retrouver son mojo période mafieuse, ça fait dix ans que ça foire, et qu’il est contraint d’avoir les mêmes rapports avec DiCaprio que ceux de Tim Burton avec Johnny Depp. Même rôle, dans tous ses films, tout le temps. Ce n’est pas sale, mais presque.

super
comme son nom l’indique. le chef d’œuvre de l’année (oui, là j’ai le droit de le dire) qui n’est bien sûr jamais sorti en salle dans notre beau pays. Pour faire simple, c’est Kick-Ass version série Z, avec un cinglé qui croit que Dieu lui a dit de devenir un super-héros (joué par Rainn Wilson alias Dwight de The Office), et comme side-kick Ellen Page (Juno, Hard Candy) une petite foldingue vendeuse de comics qui s’avère être un danger public doublé d’une prédatrice sexuelle (probablement à l’origine de LA scène qui provoquera le refus du visa d’exploitation). Kevin Bacon fait son retour en méchant un peu roublard et sans honte (piquer la femme de quelqu’un et demander au mari de lui préparer des œufs brouillés, what else) et Liv Tyler joue la femme en détresse constamment sous drogue. C’est gore, crétin et évidemment hilarant.

Scream 4
C’était pas du tout gagné de revenir avec sa saga d’il y a dix ans (déjà…) pour le père Craven. Il a donc fait ce qu’il fallait pour pas se rater : reprendre la recette du tout premier (parce que les deux autres, c’était clairement du guano) et l’actualiser. On avait des tueurs qui se référençaient aux classiques de l’horreur ? Bah en 2011 ce sera les remakes et les tueurs qui se filment eux-mêmes, puisque c’est la mode. Et ça marche, c’est à la fois drôle et complètement con, mais assumé.

Super 8
Réussi sur la forme, mais qu’est-ce que c’est niais putain. Le côté remake inavoué d’E.T (sauf qu’au lieu de téléphoner maison il fait sa crise d’ado et casse des trucs quoi) est atroce, la fin est très J.J. Abrams, c’est à dire on t’explique rien et on étale des bons sentiments sur la moquette en priant pour que ça cache le trou noir monstrueux du scénario.

Paul
Ah bah là c’est déjà bien mieux, et l’extraterrestre est un petit rigolo doublé par Seth Rogen qui donne la réplique aux deux fous furieux Simon Pegg et Nick Frost (duo gagnant de de Shaun of the dead et Hot Fuzz). On aura donc de la bonne punchline, une apparition clin d’oeil de LA boss des films d’alien, et des seconds rôles joués uniquement par des membres de la comic mobb (appellation non homologuée regroupant les types du Frat Pack, du crew Appatow et du Saturday Night Live)

La planète des singes : les origines
Surprise intégrale. Un film qui suit la mode des prequels, et qui s’attaque à une saga ultra datée, et, soyons clair, assez ringarde. Moi quand j’étais petit et que j’ai vu le tout premier film, je m’attendais à ce qu’un type hurle à tout moment « OMO EST LA ET CRAPOTO BASTA ». Et pourtant, ce nouveau film réussit son pari. Non seulement c’est bon en soit, la performance capture est pour une fois utilisée à bon escient, mais en plus ça arrive à te caser des scènes d’émotions alors que ça reste un putain de singe de merde (« joué » en performance capture par Andy Serkis, qui entre ça, Gollum et King Kong, devient un expert du genre). La genèse réécrite du soulèvement des primates, avec César qui devient une sorte de Che Guevarra macaque totalement improbable (la scène où il stoppe un gardien qui veut le frapper en lui hurlant « noooooooooooo » est au top de ce mélange, poignant ou mongol, quitte ou double, pour moi c’est les deux), l’origine de la disparition de la race humaine, les clins d’œil nombreux mais assez subtils aux précédents films de la saga (le nom de césar, la cage où le nom Cordélia est inscrit, la réplique « ne me touche pas sale macaque » qui est la première que criait Charlton Heston, la navette spatiale dont on a plus de nouvelles, les colliers utilisés pour garder les singes en captivité qui sont les mêmes que ceux dont les singes se servent pour entraver les humains dans la saga…), tout ça contribue à la qualité du truc.

Fighter
Oscar du second rôle amplement mérité pour Christian Bale, juste parfait en camé totalement perdu qui aime son frère à sa drôle de façon. Sinon bah y’a eu Rocky, là y’a The Fighter, pas grand-chose à dire d’autres, Melissa Leo est très bien aussi en mère à la ramasse, et Amy Adams sort les griffes en petite amie combattive, assez inattendu pour ceux qui l’ont connu via la « comic mobb » (elle a fait ses premières armes dans Ricky Bobby et The Office). Le parcours du combattant du héros, d’abord loser du ring qui se hisse au plus haut niveau, fait plaisir à voir, d’autant que c’est une histoire vraie.
Le bonus : la toute dernière scène qui convoque les vrais frères qui ont inspiré le film, où tu t’aperçois que Bale et Wahlberg ont juste collé à la réalité. L’un est super exubérant, fait des blagues de merde, taquine tout le monde, tandis que l’autre, le champion, reste super réservé et timide, presque effacé. Sympa. Par contre y’a une suite dans les tuyaux, là j’attends de voir, le film se suffisait à lui-même, mais bon.

Bon à tirer vs Very bad trip 2
A ma gauche, le retour de l’ancienne école, les frères Farelly (Mary à tout prix, Dumb and dumber, etc), qui à part du renouveau côté acteurs, continuent d’appliquer leur recette de toujours. A ma droite, l’équipe du moment, qui elle se contente de pratiquer l’auto-remake (c’est exactement le premier film mais transporté à Bangkok) de manière totalement décomplexée.
Au final, deux films amusants, avec un bon rythme de chaque côté, et qui finissent par se rejoindre sur quelques aspects : les quadras lâchés dans la nature qui font des folies mais n’assument pas et veulent surtout rentrer à la maison, les gags cracra, les cuites qui font faire des conneries, la drogue… Le côté miroir est aussi accentué par l’itinéraire des héros : ceux de Very Bad voudraient se poser mais se foutent dans des emmerdes malgré eux/ceux de B.A.T font tout pour qu’il leur arrive des trucs de ouf mais n’y parviennent pas.
A noter que les séquences les plus trash n’apparaissent que dans le générique de fin de Very Bad Trip 2, tandis que chez les Farelly, elles sont bien là pendant le film (pet foireux, gros plan sur une bite, tout ça) et c’est un personnage secondaire qui anime la dernière séquence pré-générique avec son imagination débordante.

Balada triste
Parce que l’Espagne, parce que le cirque, parce que les clowns cinglés ça reste une valeur sûre depuis le Joker et Il est revenu.

The Murderer
La magie des films noirs coréens : aligner plusieurs dizaines de meurtres en gros plan, sans jamais utiliser d’armes à feu (le seul qui en use, c’est un keuf et il tire par accident sur son collègue, bravo à lui). Ça taffe au schlass, au marteau, à la hache, et même à l’os de gigot d’agneau (si si). Sauvagerie hors-norme et pourtant belle à l’écran. Sans oublier le cynisme ultime de la scène post-générique.

Jack et Julie
sans doute la pire bande-annonce que j’ai vue depuis 10 ans, facile

Une soirée d’enfer
Un film sur des jeunes, de la tise, de la drogue, du cul, et une soirée qui part en couilles. Vu et revu, mais c’est sympa de retrouver l’acteur de that’s 70’s show Topher Grace. D’autant que ça se passe dans les années 80, t’as vraiment l’impression que c’est le même personnage mais quelques années plus tard. C’est aussi la confirmation d’une chose : les années 80 ça craint un max. C’était tellement de la merde qu’en ce temps là, les gens les plus cools étaient des gothiques, c’est dire le niveau.

Sucker punch
Zack Snyder est très fort pour faire des trucs graphiquement impressionnants, et nul à chier pour à peu près tout le reste. Il nous l’a prouvé dans 300, où tous ses ajouts par rapport à la bd de base sont à chier, et il s’est attaqué à Watchmen, comics inadaptable qui a logiquement donné un film improbable et pour certains incompréhensible. Autant dire qu’écrire des scénarios à partir de rien, c’est pas pour Zack. Mais pourtant il tente ici l’expérience. Et c’est magique, il se rend absolument pas compte mais du coup, il se sert de références déjà existantes, il pille totalement des films, livres, bd (mangas et comics) et même jeux vidéos. Globalement, Snyder qui écrit le script de Sucker Punch, c’est un type qui rentre dans un restau, lit attentivement la carte, et commande à peu près tous les plats les plus chers. Puis il les mélange dans une grande assiette et décrète que ce plat final, et bien c’est lui qui l’a cuisiné. T’auras donc pelle-mêle des samouraïs designés façon Jin-Roh, des orques du seigneur des anneaux, un dragon, des cyborgs, des soldats nazis-zombies, le tout sur une trame vue et revue de rêve dans le rêve qui sans doute symbolise la réalité blablabla j’ai pas d’idée mais je fais semblant. Même la bo, c’est des reprises de sons style where is my mind et sweet dreams (c’est subtil hein) en version rallongée et encore plus pop. C’est une sorte de merde stratosphérique mais qui vaut le coup d’œil dans le sens où tu sais jamais jusqu’où ça va se permettre d’aller dans la connerie. La fin du film nous confirme que Snyder est un homme qui aime repousser les limites. J’imagine même pas ce qu’il est en train de faire pour le prochain Superman, parce que oui, c’est bien lui qui a hérité du projet.

Intouchables
Énième confirmation sur un état des lieux formidable : en France, les plus gros succès du box-office sont des téléfilms. Et pourtant je souhaite à celui-là de dépasser le score de Bienvenue chez les Chtis, sincèrement. Parce qu’un noir ex-taulard et un tétraplégique >>>>>>>>>>>>>>> n’importe quel projet de Dany Boon impliquant un usage répété de l’expression « biloute ». Cela n’empêche que les deux ont déjà des remakes prévus outre-atlantique, mais Intouchables a un petit bonus : la réaction outrée d’un critique américain qui trouve le film totalement raciste. Priceless. Intégration ratée vs communautarisme golmon : COMBAT D’INFIRMES

L’Irlandais
le ptit film british de fin d’année qui fait plaisir, comédie policière avec un perso décalé parfaitement incarné par Brendan Gleeson, secondé par Don Cheadle. Sans oublier Mark Strong qui reprend un peu son rôle dans Kick-Ass, l’accent italien en moins. En gros il passera tout le film à être consterné par à peu près tous ceux qui lui adressent la parole.

Black swan
dans la catégorie « on fait style que va y avoir des trucs de ouf dans une ambiance mystérieuse mais en fait non et tout le monde a deviné la fin dès le premier ¼ d’heure », Black Swan se pose là. C’est de la merde, il se passe rien, même la scène de minouchage entre Portman et Kunis ne vaut pas le coup, le gâchis de l’année.
Respect malgré tout à Aronofsky pour filmer un gugusse déguisé en cygne à taille humaine en train de taper dans les fesses de Mila Kunis. De la zoophilie de luxe que tout le monde prendra pour une métaphore onirique d’on ne sait trop quoi, bravo à tous.

Tree of life

parce que même moi je prendrai jamais assez de drogue pour apprécier ce genre de bouse contemplative intersidérale de 6 heures qui pète largement plus haut que son cul, surtout que Sean Penn explique lui-même ne rien entraver au résultat final.

X-men first class
Extrêmement décevant de la part du réal de Kick-Ass, d’autant que maintenant il est coincé sur cette nouvelle saga. Hormis les deux acteurs principaux excellents et l’apparition clin d’oeil de Wolverine,  on a droit à une sorte de Harry Potter à l’école des mutants avec des gags de merde et des amourettes gerbantes. Après, Mystique qui dit solennellement « mutant and proud » façon black and proud c’est sympa mais ça fait pas un film.

Ceux qui sont cool mais dont je vais pas parler, soit parce que je les ai pas vus, soit parce que je les ai vus mais que je m’en rappelle pas, soit parce que je veux juste pas en parler :

l’ange du mal : un cran en-dessous de l’excellent Romanzo Criminale, mais de bonne facture, comme on dit à la poste
Un jour : le quota romance
Restless : le film agréablement chelou
De bon matin : le drame frinçais sans pitié
The artist : parce que c’est vrai que faire du muet noir et blanc en 2011, fallait oser
We need to talk about kevin : huis-clos bien étouffant
Carnage : sacrés dialogues
Shame : Fassbender au top

Deux répliques géniales dans des films à chier

« Eat my shit », La Couleur des sentiments

Années 60, l’histoire d’une gentille blanche du sud des states qui aide des noires encore plus gentilles à s’émanciper gentiment. Ça aurait pu s’appeler la couleur des bons sentiments et avoir Zazie au générique de fin que ça changeait pas grand-chose. MAIS une scène rattrape presque toute la guimauve environnante. Au début du film, une domestique commet l’affront de pisser non pas dans le cabanon dehors (sous la tempête, ça c’est le petit bonus) mais dans les mêmes chiottes que sa maîtresse, blanche, raciste, cacaboudin. Celle-ci, maniaque de l’hygiène qui ne veut en aucun cas avoir de contact avec le peuple couleur Nesquik, s’empresse de la virer. Par la suite la domestique évoque une certaine vengeance de sa part, mais n’en dit pas plus. Et vers la toute fin, tu as ce génial flash-back : la renoi revient voir son ex-patronne, pour s’excuser de son attitude inqualifiable. En bonne cuisinière, elle sait comment l’amadouer, elle lui a donc amené un gâteau. Mais ça suffit pas pour l’autre, qui lui explique qu’elle fera en sorte que plus personne ne prenne la renoi à son service comme bonne, parce que vous comprenez, certaines limites, dépasser, il ne faut pas. Cela ne l’empêche pas de se goinfrer avec le gâteau. Entre deux bouchées elle relève la tête et dit « bon bah on a plus rien à se dire, vous connaissez le chemin, non ? » et l’autre la regarde dans les yeux fixement en disant si, j’ai un dernier truc à vous dire, je vous emmerde. Et chez les cainris, le verbe emmerder existe pas vraiment, l’équivalent est plus littéral, ça donne donc en vo : « Eat my shit ». Tout ça en regardant la bourge, puis le gâteau, avec des yeux joyeusement sadiques. Je te fais pas un dessin, mais t’as compris qu’on est pas chez Maïté ou Jean-Pierre Coffe. Le comble étant la daronne de la blanche qui entre deux éclats de rire lui fait « et en plus t’en as pris DEUX parts ».

et comme ça nous permet une merveilleuse transition toute en finesse, voici

« I cannot believe i’m here auditionning for a Quentin Tarantino’s film ! », The Human Centipede 2 : Full Sequence

Là c’est très important de contextualiser. La meuf qui dit cette réplique est en fait une des actrices du premier film Human Centipede, et elle est venue jusqu’à Londres parce qu’un débile mental obsédé par le film l’a attirée en lui faisant croire qu’elle venait passer le casting du prochain Tarantino. La conne a donc toute une tirade où elle fait sa star en pensant candidement qu’elle est en route pour la gloire. Une langue arrachée et un anus en confettis plus tard, elle comprend que ce sera un peu plus compliqué que ça. Bienvenue dans la grande famille du cinéma, princesse.

Quant au véritable et indétrônable grand gagnant de cette année cinéma 2011, cela restera bien évidemment, comme tout le monde pouvait s’en douter, roulements de tambour, tintintin :

The Dark Knight Rises

et ouais, il déboulera en salles seulement à l’été 2012 mais c’est comme ça. la bande-annonce, sortie pourtant tardivement, est déjà la plus vue de l’année, et, comme son prédécesseur, un prologue de 6 minutes a été diffusé dans certaines salles américaines. 6 minutes qui enterrent bien entendu l’intégralité des sorties ciné de 2011. Nous y reviendrons plus tard, parce que j’en ai marre d’écrire là. En attendant, matez de bons films, ou des mauvais, mais ne matez aucun Twilight. Jamais.

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Wire & rap game (1)

avec des si on couperait du bois
pasque c’est un truc qui m’a toujours titillé.
faire des correspondances stupides entre la fiction & la réalité.
en plus entre le temps que je me mette en route, les ricains m’avaient déjà piqué l’idée (http://smokingsection.uproxx.com/TSS/2009/02/if-rappers-were-characters-from-the-wire), alors comme on aime pas trop recycler les merdes ici, on a fait la même mais en français. y’en a dans la caboche du blavog quand même.
si y’a des trucs qui vous paraissent incohérents, si vous avez de meilleures idées pour les parallèles à faire, et ben j’en ai rien à foutre mettez les en commentaires, soyez pas timides.
et ce sera en 2 ou 3 parties, parce que les images & wordpress c’est relou, surtout quand on fait aucun effort et pis comme ça vous aurez l’impression d’être gâtés 2 fois plus bande de ptits canaillous.

Avon Barksdale

Passi
le mec arrivé quoi. installé, il a fait son biff, même en dehors du game il continue d’être une figure de poids et de mailler.

Stringer-Bell

Kenzy
bizness man dans l’âme jusqu’au bout, un poil trop sans doute, ses pairs ne l’ont pas toujours compris. il a contribué à construire un empire mais il s’est écroulé juste au moment où il touchait au but : la respectabilité.

Prop’ Joe

pasqu’il est gros et qu’il a une bonne tête, et bien qu’un peu roublard, il reste sympa quand même. en plus il est là depuis longtemps et toujours de la bonne came. un mec cool, quoi.
http://www.dubcnn.com/media/audio/driver-meccool/

wallace

Disiz la Peste
la gentillesse n’est pas faiblesse, sauf quand elle l’est. trop naïf pour ce monde de brutes, fallait qu’il parte.

Chris Partlow

mala

Mala
« tu m’connais pas, moi… »
il est sale, il exécute sans poser de questions, on ne comprend que très rarement ce qu’il pense, et encore ça c’est quand il parle.

Felicia « Snoop » Pearson

Casey
« perhaps the most terrifying female villain to ever appear (in a television series). » c’est pas moi qui le dit, c’est Stephen King. vraie citation, tu peux vérifier si t’as que ça à foutre.
bah oui. forcément. ça tombe sous le sens. Zec to zec.

marlo
booba
booba
des glaçons dans les veines, les canines qui rayent le parquet, il ne s’arrête jamais avant d’obtenir ce qu’il veut, et ce qu’il veut c’est souvent beaucoup trop. et il pète plus haut que son cul desfois, aussi.

Brother Mouzone

ILL
aucune ressemblance dans le caractère, mais c’est le tueur que sa réputation précède, en plus il disparaît quand tu t’y attends pas et réapparaît quand tu l’attends plus, donc on est obligés.

Cheese

Kennedy
tu sais pas trop pourquoi mais quelque chose te dit qu’il bouffera à tous les râteliers, il change d’équipe comme de casquette et malgré ça on le déteste pas non plus, même si « this boy has been nuthing but a deception ».

Michael

Escobar Macson
jeune prodige du quartier, précoce, doué en tout, pris en charge par les mauvaises personnes ce qui ne lui rendra pas service, maintenant il veut sa part.

Dukie

Nubi
même situation que michael, mais avec encore moins de chance, et beaucoup moins débrouillard apparemment.

Nick Sobotka

seth gueko
représente les ouvriers, flirte avec la rue et, livré à lui-même, finit par se ramasser la gueule comme on le sentait depuis un moment.

Ziggy Sobotka

orelsan-500
orelsan
un brave petit gars à la base, mais le manque de confiance en soi ça mène à des tragédies.

Sergei « Serge » Malatov

sefyu molotov
pas seulement pour le nom et l’accent, mais aussi pour ça : « he had a head ? he had arms ? so it wasn’t us » —> quand t’entends boucher, y’a lui qui va avec.

Bodie

Salif
trop rue pour gravir les échelons, il finit par foutre un chassé dans la fourmilière pour se faire entendre, ghetto soldier style. en général ça réussit moyen niveau plan de carrière.

Cutty fabe
Fabe
repenti, il a fait le tour du game, maintenant il observe de loin sans trop d’illusion, même si les plus jeunes le calculent plus, son nom est encore respecté des connaisseurs.

POUR LA SUITE C’EST PAR ICI

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